C'est un très beau parcours: il emprunte d'abord le lac d'Aydat et ses très beaux chemins de crêtes, se prolonge vers Pessade et son "alti-plano", court ensuite vers le lac de Servières, puis plonge vers Orcival (sans y descendre). Il grimpe ensuite sur Récoleine et les magnifiques chemins vers le Puy de Lassolas et Puy de la Vache.
En bref: des sous-bois, des chemins de crêtes ou d'Alti-plano fournissant une vue cinemascope sur la montagne auvergnate!
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Premiers tours de roue, à la sortie de Laschamp, direction sud et le lac d'Aydat. Aujourd'hui, Hervé fait relache, demain sera un autre jour.
(km 12) Nous atteignons le point bas du parcours, sur le bord du lac d'Aydat, entre un camping surchauffé de motards en horde et une barcasse, frêle esquif, pour pêcheurs avinés. A partir de là, les gars, il va falloir monter!
(km 15) Ca monte assez longuement, mais c'est beau! (disait le capitaine des pompiers en pleurant dans son casque - pas vrai Hervé?): le Puy de Dôme serait-il entré en activité?
(Km 17) La Pierre Longue étonnant menhir répondant aux pics lointains du massif du Sancy.
Toujours ces magnifiques chemins, nous approchons de la Garandie...
(Km 29 env) Les estomacs commencent à crier famine, au bout du chemin, c'est Pessade (on l'aperçoit un peu à gauche du casque de Fabrice).
(Km 30) Pessade, ouf Claude est au rendez vous, et à son habitude taille la bavette d'aloyau avec le touriste. Nous picniquons au sommet de Pessade près du départ des pistes de ski de fond, pas loin d'un petit snack bar fort sympatique (si nous avions su ...).
En quittant Pessade, vers Servières nous longeons des prairies fleuries de narcisses (ce sont les fleurs blanches que l'on aperçoit) qui viennent nous ravir la truffe de leurs effluves sucrées.
(Km 35), nous atteignons le lac de Servières au bout d'un chemin long et montant alors que dans les improbables et enfumés souvenirs de Dom il ne devait être qu'une longue et raffraichissante descente.
(Km 40) Nous remontons vers le nord, Orcival, avec toujours des vues dégagées, fleuries, volcaniques en diable.
Nous allons bientôt plonger vers Voissieux et son chateau. C'est dans cette descente que le drame a failli avoir lieu: Thierry et Alain jouent à "frotti-frotta je te dis pas de quel côté je va", Thierry, vascille, gaudille, mais évite, miraculeusement d'aller au tas ...putain chauds les marrons!.
A partir du Chateau de Voissieux, une longue côte, caillouteuse, nous lamine, et ce n'est pas fini...après c'est Récoleine (km 47), et une longue portée pour se remettre en vue du Puy de la vache.
(Km 49) Nous voilà sur la butte, au dessus de Récoleine, un magnifique chemin de pouzzolane nous pousse, tranquillou batistou, vers le Puy de la Vache. On l'aperçoit au fond.
(Km 54) Le voilà qui émerge des feuillages, le mythologique, légendaire puy de la Vache, à moins que ce soit son frangin Lassolas. Peu importe, ce site a le goût d'une madeleine de Proust trempée dans la marmite de Vulcain. En effet, pour tous les anciens collégiens de 100 km à la ronde, le puy de la Vache, c'est le souvenir de courses folles non maitrisées sur des pentes violettes tandis qu'au loin un prof de science nat, essoufflé, essaye désespérément de se faire entendre en gueulant dans ce cratère égueulé...
(Km 55) Merveilleux chemin entre le Puy de Pourcharet et Puy et Montjugeat qui nous reconduit à notre point de départ. Là, c'est vrai, ce n'est plus qu'une longue descente vers Laschamp (gaffe aux randonneurs quand même, pas vrai François?).